Appel à communications

Appel à communications :

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‍Possédant 30 % des ressources naturelles mondiales, 10 % des réserves internes d’eau douce renouvelable de la planète, et abritant la population la plus jeune et à la croissance la plus rapide, l’Afrique occupe une position unique sur la scène mondiale (Nations Unies, 2024 ; Programme des Nations Unies pour l’environnement, 2024 ; Population Reference Bureau, 2025). Depuis des siècles, et encore aujourd’hui, l’Afrique apporte des contributions essentielles à la civilisation mondiale dans les domaines de l’éducation, des arts, de la musique, des sciences, de la technologie et de l’innovation (Bob-Miller, 2021). Ses réserves minérales sont d’ailleurs cruciales pour la transition mondiale vers les énergies renouvelables et une économie verte. D’ici 2050, la jeunesse africaine devrait représenter un quart de la main-d’œuvre mondiale. Cependant, ces contributions sont souvent éclipsées par les nombreux défis auxquels le continent est confronté, notamment le réchauffement climatique, les transformations technologiques rapides, ainsi que les structures économiques et de gouvernance largement dominées par l’Occident. Ces dynamiques montrent à quel point les enjeux mondiaux sont profondément enracinés dans les réalités africaines.

La notion de « Monde africain » vise à saisir ces tensions (West, 2005) — celles qui opposent promesse et précarité, opportunité et contrainte — tout en reflétant les aspirations d’un continent qui évolue dans un paysage économique et politique en rapide mutation. Cette dynamique est également liée à la présence croissante de puissances émergentes telles que le Brésil, la Chine et l’Inde, des nations qui rivalisent elles aussi pour les ressources et l’influence politique sur le continent (Ewalefoh, 2021). 

Face à ces transformations, plusieurs questions se posent : comment l’Afrique peut-elle tirer parti de manière stratégique de ces recompositions géopolitiques et, ce faisant, échapper à une nouvelle « ruée vers l’Afrique » ? Comment le continent peut-il mobiliser le vaste potentiel de son atout le plus précieux — sa jeunesse dynamique — pour promouvoir un développement durable ? Et comment peut-on redécouvrir et adopter les savoirs endogènes africains afin de faire face aux défis mondiaux (qu’ils soient sociopolitiques, environnementaux, etc.) ? 

Dans le prolongement des thèmes des précédentes conférences — « Faire, Défaire et Refaire l’Afrique » (2025), et « Durabilité et développement durable : Passé, Présent et Futurs » (2024) — le thème de la conférence 2026 de l’ACEA, « Monde africain : Héritages, changements et aspirations », invite à une large gamme de communications portant sur ces enjeux, et au-delà, à partir de perspectives historiques, contemporaines, imaginatives ou prospectives. Nous encourageons les universitaires africanistes, les chercheurs indépendants, les décideurs politiques, les praticiens et les organisations communautaires du continent et de la diaspora à soumettre des propositions analytiques, théoriques, empiriques ou orientées vers les politiques publiques. Ces contributions visent à nourrir des conversations intellectuelles riches sur le sens, les potentialités et les limites de « Monde africain », quelle que soit la manière dont chacun choisit de le définir. 

Bien que l’ACEA souhaite particulièrement recevoir des communications qui abordent de manière critique le thème de la conférence sous divers angles, nous encourageons également les contributions multidisciplinaires et interdisciplinaires qui repoussent les frontières des études africaines dans toute leur diversité. 

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Références :

• Bob-Milliar, G. M. (2021). Africa’s contributions to world civilization. In The Palgrave Handbook of Africa and the Changing Global Order (pp. 25-42). Cham: Springer International Publishing.
• Engel, U., Middell, M., Simo, D., & Werthmann, K. (2017). Africa in the globalizing world–A research agenda. Comparativ, 27(1), 98-110.
• Ewalefoh, J. (2021). The new scramble for Africa. In The Palgrave Handbook of Africa and the changing global order (pp. 309-322). Cham: Springer International Publishing.
• Population Reference Bureau (2025). 2024 World Population Data Sheet: Africa Overview – Trends in Africa. https://2024-wpds.prb.org/africa/
• United Nations Environment Programme. (2024, February 12). Our work in Africa. https://www.unep.org/regions/africa/our-work-africa
• West, M. O. (2005). Global Africa: The emergence and evolution of an idea. Review (Fernand Braudel Center), 28(1), 85–108.

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Communications individuelles:

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Toutes les soumissions doivent indiquer le(s) sous-thème(s) correspondant(s) le mieux à leur communication. Pour les travaux multidisciplinaires ou interdisciplinaires couvrant plusieurs catégories, veuillez sélectionner jusqu’à deux sous-thèmes les plus pertinents.

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Sous-thèmes :

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1. L’histoire de l’Afrique et de la diaspora africaine
2. L’anthropologie et l’archéologie de l’Afrique
3. Décolonisation et postcolonialité
4. Politique africaine, formation de l’État et gouvernance
5. Conflits, paix et sécurité
6. Relations internationales de l’Afrique
7. Droit, criminalité et institutions juridiques
8. Droits humains, mouvements sociaux et activisme
9. Gouvernance des ressources naturelles, extraction et transition juste
10. Urbanisation et économies informelles
11. Migration, réfugiés et humanitarisme
12. Géographie humaine de l’Afrique
13. Développement durable
14. Politiques macroéconomique
15. Scolarisation, éducation et pédagogies
16. Jeunesse, famille et relations intergénérationnelles
17. Identité, race et ethnicité
18. Religion et spiritualité
19. Langues et littérature africaines
20. Savoirs endogènes africains et traditions orales
21. Art africain, musique et culture populaire
22. Médias, communication et cultures numériques
23. Féminismes africains, womanisme et sexualités
24. Diaspora africaine, mobilité et transnationalisme
25. Afrofuturisme et futurs africains
26. Technologie, science, infrastructures et économies de l’innovation
27. Changement climatique, adaptation et justice environnementale
28. Systèmes alimentaires et agriculture
29. Santé, médecine et réponse aux pandémies

Les communications individuelles doivent être soumises directement via la plateforme Oxford Abstracts. Chaque soumission doit comprendre :

• Le titre de la communication
• Un résumé de 250 à 300 mots (précisant clairement la problématique, la méthodologie et le ou les arguments principaux)
• Le nom de l’auteur, son affiliation institutionnelle et son adresse courriel
• La sélection d’un ou deux sous-thèmes pertinents parmi la liste fournie

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Panels

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 Les panels se composent de présentations formelles sur un thème spécifique, suivies d’une séance de questions-réponses avec le public. Un panel comprend un président, jusqu’à cinq intervenants, et un discutant optionnel. Un panel doit compter au minimum quatre participants et trois communications.

Les panels doivent être préformés : les organisateurs doivent soumettre tous les titres, résumés et informations des participants. Les propositions de panels multipartites sont encouragées. Elles doivent partager un titre commun, être soumises sous le même sous-thème, et être clairement numérotées (ex. : Cosmologies africaines indigènes, Partie I ; Cosmologies africaines indigènes, Partie II).

Important : Sur la plateforme Oxford Abstracts, l’organisateur du panel doit soumettre la proposition en une seule entrée. Cela signifie que l’organisateur est responsable de rassembler et d’entrer :

• Un titre et un résumé du panel (250–300 mots) présentant le thème et les objectifs
• Les titres et résumés (250–300 mots chacun) de toutes les communications
• Les noms, affiliations et courriels de tous les participants
• L’identification du président du panel et du discutant optionnel
  

Les propositions de panels en plusieurs parties sont les bienvenues et vivement encouragées. Celles-ci doivent partager un titre commun, être soumises sous le même sous-thème, et être clairement numérotées dans l'ordre (par exemple : Cosmologies africaines autochtones, Partie I ; Cosmologies africaines autochtones, Partie II).

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Tables rondes

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Les tables rondes favorisent une discussion interactive autour d’un thème central. Elles comprennent un président et jusqu’à cinq participants. Contrairement aux panels, les tables rondes ne comportent pas de présentations formelles. Elles doivent également être préformées, et les organisateurs doivent soumettre toutes les informations des participants.

Important : Sur la plateforme Oxford Abstracts, l’organisateur de la table ronde doit soumettre l’ensemble de la proposition en une seule entrée, comprenant :

• Le titre et un résumé (250–300 mots) décrivant le thème et les questions clés
• Les noms, affiliations et courriels de tous les participants
• L’identification du président de la table ronde
  
  

Soumission spéciale :

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Cette catégorie invite des propositions pour des ateliers pratiques, projections de films ou documentaires, performances théâtrales, expositions artistiques et autres activités créatives.

Date limite de soumission :

• Chercheur·e·s et étudiant·e·s basé·e·s en Afrique : 15 décembre 2025
• Chercheur·e·s et étudiant·e·s non basé·e·s en Afrique : 15 janvier 2026

Pour plus de détails, veuillez consulter : https://www.caas-acea.org/fr-ca/conferences.